Histoire

Un palais en Sicile

“Vivre”, plutôt que visiter.
Le Palais Castelluccio de Noto,
sera pour vous une expérience
unique et inoubliable.

Découvrez un authentique palais sicilien du XVIIIème siècle habité et restauré et sa collection de meubles, d’objets et de peintures d’époque. Visites guidées.

Le Palais Castelluccio appartenant à l’une des plus anciennes familles de Noto, est construit en 1782 par le Marquis di Lorenzo del Castelluccio après le tremblement de terre de 1693 qui détruit en partie la région. La façade du Palais, via Cavour, n’adopte pas le style baroque suivi pour la reconstruction des principaux bâtiments de la cité, mais le goût néo-classique, en vogue à la fin du XVIIIème siècle, que l’on retrouve dans les fresques si bien conservées sur les plafonds et les murs de l’étage noble. Les sols originaux, en céramique sicilienne, ont tous été protégés.

Quatre années de travaux seront nécessaires pour ressusciter le Palais en respectant sa patine et son Histoire. Les fresques sont nettoyées et restaurées, les tissus remplacés, le papier peint argenté refait à l’identique. Une collection de meubles et peintures italiens et siciliens restitue l’atmosphère d’un palais habité. Le salon de musique, la chapelle et la salle de bal illustrant la puissance et le goût d’une grande famille aristocratique de Sicile.

Après la mort du dernier Marquis de Castelluccio c’est l’Ordre de Malte qui a hérité du Palais et l’a conservé quelques années. Quand le propriétaire actuel en a pris possession en 2011 le Palais était inhabité depuis des dizaines d’années. L’étage noble était en triste état, les portes, les fenêtres, les peintures, l’installation électrique, tout était à reprendre. Aujourd’hui le grand escalier et ses vases ont retrouvé leurs couleurs et accueillent les visiteurs…

Du XVIIIème siècle jusqu’à la moitié du XXème siècle une famille sicilienne habite le Palais partagé en divers espaces destinés à une parentèle importante, sans compter les très nombreux domestiques. Les cuisines du Palais, conservées en l’état sans aucune restauration, comme les écuries, qui elles ont été «rafraîchies», témoignent de l’activité régnant alors au Palais Castelluccio.